Débat : « Biocontrôle : facteurs de réussite et freins au développement »

REPLAY >> Le 20 septembre 2021, l’AFJA a organisé un débat sur le thème « Biocontrôle : facteurs de réussite et freins au développement » lors d’un voyage de presse au salon Tech&Bio (26).

Qu’est ce qu’un produit de biocontrôle ? Comment ça s’utilise ? Qu’en pensent les agriculteurs ? Y a-t-il comme en chimie des phénomènes de résistance ?  Où en est la recherche ?

Pour répondre à ces questions, Elena Blum, journaliste à Référence Agro et Marion Coisne, journaliste, ont interrogé :

  • Pierre Abad, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE
  • Régis Berthelot, Responsable recherches collaboratives chez Arvalis
  • Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme
  • Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France (association représentant les industriels du biocontrôle)

LES MINUTES

0:00:00 – Présentation

0:00:32 – Qu’est-ce que le biocontrôle aujourd’hui ?

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:02:00 – Pourquoi les agriculteurs utilisent ou n’utilisent pas de biocontrôles ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:04:15 – Est-ce que les biocontrôles s’utilisent comme un produit conventionnel issu de la chimie, dans un programme, ou est-ce que ce sont des produits qui nécessitent un accompagnement, une réflexion ou un positionnement particulier ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:04:56 – Quel est l’avantage pour un agriculteur de passer au biocontrôle ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:05:26 – Prenons l’exemple de la lutte contre la tavelure en arboriculture, quand peut-on mettre du biocontrôle ? Y a-t-il des périodes clefs ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:06:01 – Quelle pourcentage de produits de biocontrôle sont utilisables en agriculture biologique ?

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:08:00 – Pouvez-vous préciser pourquoi le cuivre ou le NeemAzal ne sont pas dans la liste du ministère des produits de biocontrôle alors que ce sont des produits de biocontrôle en terme de mode d’action ?

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:08:54 – Que signifie être « candidat à la substitution » ?

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:09:14 – Nous avons bien noté que ce sont des produits que l’on utilise surtout en préventif, plutôt en amont de la culture, et que ce sont des produits chers. Comment les agriculteurs valorisent-ils l’utilisation de ces produits une fois leurs récoltes récoltées ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:10:33 – Le biocontrôle est peu connu du grand public. Est-ce qu’il existe une réflexion au sein de la filière pour mieux faire connaître ces produits et les valoriser ?

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:12:53 – Au niveau de la recherche sur le biocontrôle, est-ce compliqué aujourd’hui de trouver un mode d’action de biocontrôle qui puisse être applicable sur le terrain pour les agriculteurs ?

Est-ce comparable à la recherche de matière active chimique comme auparavant ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:14:13 – Pouvez-vous donner des exemples de luttes biologiques sur le terrain ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:16:11 – Vous parliez de ces macroorganismes, ces insectes qu’on peut lâcher comme les trichogrammes (microguèpes) qu’on lâche contre la pyrale du maïs (chenille de papillon ravageur de maïs).

Comment élevez-vous des macroorganismes en laboratoire ?

Comment évitez-vous leur propagation avant d’avoir le feu vert des autorités ?

Et comment jugez-vous qu’un macroorganisme peut être lâché dans la nature sans être invasif ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:17:54 – Combien de temps s’écoule entre le début d’une recherche et le moment où l’on peut utiliser cet organisme ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:18:12 – Prenons l’exemple de Drosophila suzukii (moucheron asiatique ravageur des petits fruits comme les cerises, les prunes, les fraises, les framboises) pour lequel on cherche des macroorganismes qui pourraient lutter contre ce ravageur, où en est-on ? 

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:19:19 – Pouvez-vous présenter la lutte autocide ou technique de l’insecte stérile ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:21:10 – Comment ces techniques se passent-elles sur le terrain ?

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:22:11 – A-t-ton comme en chimie des phénomènes de résistance qui peuvent apparaitre ?

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:24:15 – Avez-vous déjà observé sur le terrain un cas pratique de résistance à du biocontrôle ? Le cas du virus de la granulose utilisé contre les chenilles foreuses de fruits comme les pommes, les poires, les noix.

Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:25:25 – La combinaison des méthodes, par exemple : biocontrôle avec résistance génétique et santé des sols, pour une meilleure résistance.   

Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:26:52 – La réglementation française tend à favoriser l’utilisation des produits de biocontrôle par les producteurs. A travers, le dispositif des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP), les distributeurs doivent accompagner la réduction de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques, en proposant et promouvant notamment des produits de biocontrôle. Quel est le bilan du dispositif aujourd’hui ? 

Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:30:43 – Pour le biocontrôle, c’est en grandes cultures que le bât blesse. Pourquoi ? Quels sont les alternatives dont on dispose aujourd’hui ?

Régis Berthelot, Responsable recherches collaboratives chez Arvalis

0:33:38 -Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:34:06 – Quels sont selon vous les freins au biocontrôle aujourd’hui ?

0:34:17 – Marion Bouilloux, Responsable du Pôle cultures pérennes Arboriculture – Viticulture à la Chambre d’agriculture de la Drôme

0:36:38 – Pierre Abad, Phytopathologiste, Directeur de Recherche à l’Institut Sophia Agrobiotech – INRAE

0:38:36 – Denis Longevialle, Secrétaire général d’IBMA France

0:42:39 – Fin